De nouveaux comptoirs sont réorganisés, les recettes traiteur modernisées, le tout dans la continuité
Nouveauté : une guillotine permettra de commander son repas de midi sans entrer dans la boutique
Ouverte à Namur en 1958, la Maison Saint-Aubain a changé de mains depuis quelques années, mais reste une affaire familiale. La troisième génération Depouhon a donné un nouvel élan à la boutique bien connue de la rue de l’Ange. Avec un nouveau logo, de nouvelles recettes, et une transformation en profondeur en attendant de nouveaux projets.
Depuis début mars, les comptoirs ont déménagé dans une boutique fromage/charcuterie rue de la Croix et dans un camion boucherie place Saint-Aubain. Ce jeudi, tout le monde rentre au bercail et les clients seront accueillis dans un nouveau décor.
Nous avons pu découvrir en primeur les nouvelles installations après deux mois et demi de chantier, au côté de Hélène Depouhon, l’un des quatre mousquetaires de la nouvelle direction.
> Du sol au plafond : toutes les surfaces ont été changées. Exit les vieux carrelages, un revêtement synthétique ultrarésistant, dans les tons gris, a été posé en début de semaine. Derrière le comptoir traiteur, l’ombre de la Citadelle de Namur s’étend sur le mur. Les néons ont été remplacés par des spots qui rendent l’endroit plus cosy et intime.
> Les comptoirs-frigo : ils ont été remplacés par des machines nouvelle génération, moins énergivores, plus écologique, plus ergonomiques et plus design. Les marchandises y sont exposées différemment : le rayon traiteur à gauche en entrant, les charcuteries rejoignent les fromages à droite tandis que la boucherie a déménagé dans le fond du magasin.
> Un client, une vendeuse. L’organisation de travail a été modifiée. « Nos vendeuses boucherie-charcuterie ont reçu des formations en fromages et inversement. Chacun garde son bagage et ses forces, mais un client sera géré par une seule vendeuse du début à la fin, de manière à pouvoir mieux le conseiller », explique Hélène Depouhon.
> Des nouveautés : un comptoir avec des portions préemballées se trouve près de la sortie pour embarquer son repas rapidement. Une guillotine en vitrine afin de commander son avisance, son hot-dog ou son plat traiteur chaud pour le midi. A l’arrière un endroit cosy sans service à table permet de manger au calme, son sandwiche ou son plat chaud, et propose des boissons.
> De nouvelles recettes. « On poursuit les plats traiteur avec des classiques comme les chicons au gratin, mais aussi des recettes revisitées, des plats moins saucés qu’auparavant, des légumes et des féculents séparément afin d’accompagner les viandes fraîches à poêler… », énumère Hélène Depouhon.
> Des tartiflettes et des pains raclette. Il en faudra plus attendre les Wallos pour déguster les mailleurs tartiflette et pains raclette de Namur. La Maison Saint-Aubain en proposera régulièrement le midi. « On prévoira les plats pour le midi en fonction de la météo, mais on pourra très bien retrouver la tartiflette un mois de mai comme celui-ci », annonce Hélène Depouhon.
> Des cadeaux et des bulles. Pour la réouverture, des petites attentions sont prévues pour les clients. Ce jeudi, une petite surprise les attendra, sous al forme d’un échantillon ou d’une dégustation. Ce vendredi et ce samedi, tous les clientss seront associés à l’inauguration. « On leur offrira un verre à l’extérieur. Il y aura des bulles, des softs et du péket parce qu’on est quand même à Namur ! », souligne Hélène Depouhon.
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Un frigo à viandes maturées
Garder la qualité et le goût Saint-Aubain tout en proposant des produits à la page, c’est la mission que se sont donnée les quatre jeunes entrepreneurs ayant repris l’affaire familiale.
« On a grandi avec le goût Saint-Aubain puisqu’on mangeait des produits issus de la boutique tous les jours. C’est dans nos gènes. Néanmoins, nous restons attentifs à la demande des clients et aux tendances », sourit Hélène Depouhon.
C’est ainsi qu’un comptoir-frigo exposant de belles viandes maturées se dressera dans le fond de la boutique. Dans un premier temps, les viandes en provenance de Belgique, France ou Espagne, ne seront maturées que quelques semaines « A Namur, on n’est pas très demandeur de viandes très maturées, à la couleur très brune, mais cela pourrait venir. Ce sera tout à fait possible à l’avenir ou sur demande particulière avec ce genre d’équipement », estime la trentenaire.